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Quelle est la fiscalité du PERP ?

Cette page répond notamment aux questions suivantes :
Quelle est la fiscalité du PERP ?
Quels sont les versements PERP déductibles du revenu imposable ?
Quelle est la fiscalité du PERP au regard de l’IFI ?

Versements déductibles du revenu imposable

Quelle que soit l'activité professionnelle, les versements effectués sur un PERP sont déductibles pour chaque membre du foyer fiscal dans une limite égale au plus élevé des 2 montants suivants :

  • 10% des revenus d'activité professionnelle de N-1 nets de frais, revenus retenus dans la limite de 8 PASS de N-1 (329 088 € x 10%) soit 32 908 € de déduction maximum pour les versements réalisés en 2021.
  • 10% du PASS de N-1 (41 136 € x 10%) soit 4 113 € de déduction maximum pour les versements réalisés 2021.

Pour aller plus loin :

Normalement, le plafond de la sécurité sociale est revalorisé annuellement en fonction de l’évolution du salaire moyen par tête (SMPT) de l’année précédente dans le secteur marchand non agricole.

Compte tenu de la crise sanitaire liée à l’épidémie de Covid-19, le recours important à l’activité partielle affecte fortement cette évolution pour l’année 2020 car les indemnités ne constituent pas un élément de la masse salariale. La prévision d’évolution du SMPT pour 2020 serait négative (-5,7%). L’application de cette formule aurait conduit à diminuer le PASS en 2021 par rapport au PASS 2020 et aurait induit des conséquences préjudiciables en termes de droits et prestations des cotisants.

La loi de financement de la sécurité sociale pour 2021 sécurise donc le mode de calcul de l’évolution du PASS en prévoyant que son montant ne peut être inférieur à celui de l’année précédente. L'arrêté ministériel du 22 décembre 2020 reconduit donc le taux du PASS de 2020 pour 2021.

Le tableau ci-après indique l'historique des déductions annuelles maximum pour l'année en cours et les 3 dernières années :

AnnéePlafond de Sécurité Sociale (PASS) de référence8 x PASSDéduction maximum (10% de 8 PASS)
202141 136 €329 088 €32 908 €
202041 136 €329 088 €32 908 €
201940 524 €324 192 €32 419 €
201839 732 €317 856 €31 786 €
201739 228 €313 824 €31 382 €
201638 616 €308 928 €30 893 €

Le tableau ci-après indique l'historique des déductions annuelles maximum pour l'année en cours et depuis 2000 :

AnnéePlafond de Sécurité Sociale (PASS) de référence8 X PASSDéduction maximum (10% de 8 PASS)
202141 136 €329 088 €32 908 €
202041 136 €329 088 €32 908 €
201940 524 €324 192 €32 419 €
201839 732 €317 856 €31 786 €
201739 228 €313 824 €31 382 €
201638 616 €308 928 €30 893 €
201538 040 €304 320 €30 432 €
201437 548 €300 384 €30 038 €
201337 032 €296 256 €29 625 €
201236 372 €290 976 €29 098 €
201135 352 €282 816 €28 282 €
201034 620 €276 960 €27 696 €
200934 308 €274 464 €27 446 €
200833 276 €266 208 €26 620 €
200732 184 €257 472 €25 747 €
200631 068 €248 544 €24 854 €
200530 192 €241 536 €24 153 €
200429 712 €237 696 €23 769 €
200329 184 €233 472 €23 347 €
200228 224 €225 792 €22 579 €
200127 349 €218 792 €21 879 €
200026 892 €215 136 €21 513 €

Ce montant théorique peut être diminué de versements réalisés sur l’épargne retraite (ex : versements volontaires réalisés au titre de certains régimes facultatifs de retraite complémentaire (Préfon, Corem, PERCO, CRH, PER individuel…).

Il est également possible pour les membres d’un couple marié ou les partenaires liés par un PACS soumis à une imposition commune de déduire les versements dans une limite annuelle égale au total des montants déductibles pour chaque membre du couple ou chaque partenaire. Le plafond de déduction est ainsi mutualisé.

Le plafond de déduction non utilisé en année N est reportable sur l'une des 3 années suivantes. Ce report est personnel à chaque contribuable (ou foyer fiscal en cas de mutualisation des plafonds). Les cotisations versées au cours de l'une de ces 3 années sont imputées :

  • en priorité sur le plafond de l'année au cours duquel le versement est réalisé,
  • puis sur le plafond non utilisé de l'année N-3,
  • puis sur le plafond non utilisé de l'année N-2,
  • puis sur le plafond non utilisé de l'année N-1.

Certains avis d’imposition ne comprennent pas cette mention du plafond de déduction. Dans ce cas, nous vous invitons à vous connecter sur votre Espace en ligne, dans la rubrique « Messagerie Sécurisée » afin de demander la communication de ce plafond auprès de l’administration fiscale.


Fiscalité de la rente et du capital

Sortie en rente en principe obligatoire

Les rentes du PERP sont imposées sur le revenu dans la catégorie des pensions et retraites après application de l'abattement de 10%.

Elles sont également assujetties aux prélèvements sociaux sur les revenus de remplacement au taux réduit de 10,1% (au lieu de 17,2%).

Sortie en capital possible dans certains cas

D’une part, lorsque le montant de la rente mensuelle est inférieur à 40 €, les fonds peuvent être reversés à l’adhérent sous la forme d’un versement unique.

Le capital versé au titulaire du plan est imposable à l'impôt sur le revenu dans la catégorie des pensions, retraites et rentes à titre gratuit après application de l'abattement de 10%.

Le versement de ce capital est imposable :

  • soit à l'Impôt sur le Revenu (IR) dans la catégorie des pensions avec possibilité d’appliquer le système du quotient ;
  • soit a priori, sur option depuis l'imposition des revenus de 2011, un prélèvement libératoire de 7,5%, après un abattement de 10%. Ce prélèvement est applicable lorsque le versement n'est pas fractionné et que le bénéficiaire justifie de la déductibilité des cotisations de son revenu durant la phase d'épargne.

Ce prélèvement est applicable lorsque le versement n'est pas fractionné et que le bénéficiaire justifie de la déductibilité des cotisations de son revenu durant la phase d'épargne.

D’autre part, il est possible de dénouer le PERP à la fois par le versement d’une rente et d’un capital. En effet, le PERP peut prévoir une sortie en capital dans la limite de 20% de la valeur de rachat du contrat, sans condition à respecter.

Sortie en capital anticipée pendant la phase d'épargne

En cas de déblocage anticipé, le rachat s'effectue en totale franchise d'impôt.

Concernant les prélèvements sociaux, le législateur n'a rien prévu en cas de rachat anticipé. Un doute subsiste donc quant à l’application des cotisations sociales dans ce cas particulier.


PERP et Impôt sur la Fortune

Depuis le 1er janvier 2018 : le PERP et l'IFI

Dans sa phase d'épargne, le PERP bénéficie d'un avantage fiscal particulier au regard de l'IFI car il est intégralement exonéré d'IFI, même pour la partie investie en unités de compte immobilières.

Principe

Les contrats non rachetables, tels que les PERP, ne sont pas imposables à l'IFI (Impôt sur la Fortune Immobilière) et ceci même s'ils contiennent des unités de compte investies en actifs immobiliers (contrairement aux contrats d'assurance vie dont les supports investis en immobiliers doivent être réintégrés dans l'assiette de l'IFI).

Survenance d'un cas de sortie anticipée

Le PERP ne devient imposable pour la part des unités de compte investies en actifs immobiliers que lorsqu'il devient rachetable, notamment du fait de la survenance d'un cas de sortie anticipée (atteinte d'une invalidité, cessation d'activité suite à une liquidation judiciaire).

Les actifs immobiliers détenus dans un PERP ne sont pas imposables à l'IFI dans plusieurs cas :

  • si le titulaire détient moins de 5% du capital et des droits de vote d'une SIIC ;
  • ou si le titulaire détient moins de 10% du capital social et des droits de vote de l'organisme qui détient les actifs immobiliers ;
  • ou si l'OPC, qui est propriétaire des actifs immobiliers, détient directement ou indirectement moins de 20% de biens et droits réels immobiliers imposables ;
  • ou si les actifs immobiliers sont affectés à l'activité professionnelle de la société qui les détient.

Jusqu'au 31 décembre 2017 : le PERP et l'ISF

Des règles spécifiques au PERP s'appliquaient durant la phase d'épargne, puis au dénouement du PERP.

Jusqu'au 31 décembre 2017 : le PERP et l'ISF

Durant la phase d'épargne :

Pendant la phase d'épargne, les contrats souscrits dans le cadre d'un PERP sont en principe non rachetables et bénéficiaient donc à ce titre d'une exonération d'ISF, à l'exception des primes éventuellement versées après l'âge de 70 ans (si le contrat n’avait pas été dénoué).

Toutefois, si le contrat est racheté pour l'une des causes mentionnées à l'article L.132-23 du Code des assurances (alinéas 3 à 7), à savoir :

  • expiration des droits de l'assuré aux allocations chômage en cas de licenciement ;
  • cessation d'activité non salariée de l'assuré à la suite d'un jugement de liquidation judiciaire ;
  • invalidité de l'assuré (classement dans les 2ème ou 3ème catégories prévues à l'article L. 341-4 CSS) ;
  • décès du conjoint ou du partenaire lié par un Pacs ;
  • ou de situation de surendettement.

Il doit être compris dans le patrimoine des redevables pour sa valeur de rachat au 1er janvier de l'année d'imposition.

Au dénouement du PERP :

A l'échéance du PERP, le capital (ou la valeur de capitalisation de la rente) entrait dans le patrimoine du souscripteur passible de l'ISF.

Remarque : tel était le cas si le PERP se dénouait, à l'échéance normale de la retraite, par un versement en capital affecté à l'acquisition de la résidence principale de l'adhérent en accession à la première propriété.

Par exception, la valeur de capitalisation des rentes viagères n'était pas prise en compte pour le calcul de l'assiette de l'ISF sous 2 conditions cumulatives :

  • que les primes soient régulièrement échelonnées dans leur périodicité et dans leur montant pendant 15 ans ;
  • que l'entrée en jouissance de la rente intervienne, soit à compter de la date de liquidation de la pension dans un régime obligatoire d'assurance vieillesse, soit à l'âge légal de départ à la retraite.

Remarque : la condition de durée d'au moins 15 ans n'était pas requise pour les contrats et PERP souscrits avant le 31 décembre 2010 et cela lorsque le souscripteur y avait adhéré moins de 15 ans avant l'âge donnant droit à la liquidation d'une retraite à taux plein.

De plus, la périodicité des primes est satisfaite lorsque le souscripteur effectue au moins un versement par an. Toutefois, l’absence de versements au titre d’une ou plusieurs années pour des motifs particuliers tels que par exemple le chômage, les congés parentaux, congés formation ou congés de longue maladie, ne faisait pas perdre le bénéfice de l’exonération d’ISF, à condition que l’épargnant ait fait des versements au titre de 15 années.

L'exonération bénéficiait au souscripteur et à son conjoint (Réponse ministérielle Mignon JOAN 20 février 2007, n°78917).


Fiscalité du PERP en cas de décès

La fiscalité applicable au PERP en cas de décès est celle du régime de l’assurance vie avec la même distinction entre les primes versées avant 70 ans et après 70 ans (articles 990 I et 787 B du Code Général des Impôts), selon que le décès intervienne durant la phase d’épargne ou la phase de service de la rente.

Des exonérations sont cependant prévues :

  • au profit du conjoint et du partenaire pacsé ;
  • s’il s’agit d’un contrat non rachetable avec versement de primes régulièrement échelonnées dans leur montant et leur périodicité pendant une durée d’au moins 15 ans (cette condition de durée est requise pour les plans souscrits à compter du 1er janvier 2011).









Avertissement concernant les informations à caractère fiscal



Les informations fiscales présentes sur cette page sont génériques et concernent les investisseurs qui ont leur résidence fiscale en France.

Elles n'ont pas un caractère exhaustif et ne traitent pas tous les cas particuliers. Ces informations n'ont pas la valeur d'un conseil personnalisé. Avant toute décision, nous vous recommandons de procéder à un bilan patrimonial global.

La fiscalité peut évoluer dans le temps et si les avantages fiscaux accordés lors d'un investissement ont un caractère définitif, le régime fiscal applicable au dénouement de l'investissement peut toujours évoluer, favorablement ou défavorablement à l'investisseur.

Les informations fiscales communiquées sur cette page résument les règles applicables aux investisseurs soumis à la fiscalité française et ne sont données qu’à titre d’information générale. Elles n'ont pas vocation à constituer une analyse complète de l'ensemble des effets fiscaux susceptibles de s'appliquer à une personne en particulier.

Les personnes n'ayant pas leur résidence fiscale en France doivent se conformer à la législation fiscale en vigueur dans leur Etat de résidence en tenant compte le cas échéant de l’application d’une convention fiscale visant à éviter les doubles impositions conclue entre la France et cet Etat.

Il est toujours recommandé de nous consulter pour étudier votre situation particulière. Plus d'informations sur notre offre de bilan patrimonial global en suivant ce lien.

Par ailleurs, ces informations fiscales sont fondées sur les dispositions légales françaises actuellement en vigueur et sont donc susceptibles d'évoluer. Ces règles peuvent être affectées par des modifications législatives ou réglementaires (avec un effet parfois rétroactif) ou par un changement de leur interprétation par la jurisprudence ou par l'administration fiscale française. Les décisions d'investissement ne doivent pas reposer exclusivement sur des critères fiscaux, les règles pouvant évoluer favorablement ou défavorablement avant le dénouement de votre investissement.







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