Investir en Private Equity

Qu'est-ce que le Private Equity ?

Le terme « Private Equity » est un terme anglo-saxon qui désigne l'investissement au capital de sociétés non cotées en bourse. La traduction française est « Capital Investissement ».

On utilise parfois ce terme pour désigner l'ensemble des investissements non cotés, mais si le Private Equity représente une part importante de cette offre, ce n'est qu'une classe d'actifs parmi d'autres, accessibles en non coté.

Investir en Private Equity est une façon d'investir au capital d'une société. L'investisseur détient des parts d'une société non cotée et devient associé.

Si l'entreprise a fait le choix d'être cotée en bourse, l'investisseur détient des actions et devient actionnaire.

La différence essentielle est que l'associé d'une société non cotée accompagne durablement la société, en s'engageant à rester investi durant plusieurs années, ou jusqu'à ce qu'un objectif soit atteint.

Tandis qu'en bourse, l'actionnaire peut rentrer ou sortir du capital à tout moment. Il peut même acheter et vendre les mêmes actions plusieurs fois au cours d'une même journée. Même plusieurs fois en moins d'une seconde avec le HFT, « High Frequency Trading » ou « Trading Haute Fréquence ». Les moyens modernes de transmission d'ordres créent donc une forte volatilité en bourse. De plus en plus d'investisseurs cherchent à spéculer sur de très courtes périodes. Tandis que l'investisseur en Private Equity se fixe un horizon d'investissements en années.

L'autre différence fondamentale est que l'investisseur en Private Equity ne mise que sur le développement et la croissance de l'entreprise. Contrairement aux boursiers qui peuvent jouer la hausse, mais aussi la baisse de valeur d'une société. Certains fonds spéculatifs vont jusqu'à mettre en difficulté une société cotée en bourse pour pouvoir générer des gains, basés sur le pari que la société va perdre de sa valeur ou va faire faillite. Les sociétés qui accueillent des investisseurs en Private Equity ne peuvent pas être la cible de ce genre de spéculation, amorale et dangereuse pour l'entreprise.

Les différentes stratégies du Private Equity

Il existe un grand nombre d'approches pour l'investisseur en Private Equity. Et de ce fait, un grand nombre de combinaisons possibles pour élaborer des stratégies d'investissement.

L'approche par la taille de la société cible

Les gérants de fonds de Private Equity peuvent investir dans des sociétés petites, moyennes, ou grandes.

On parle de sociétés cibles « small caps », « mid caps » ou « large caps ».

La taille d'une entreprise peut s'apprécier principalement de trois façons : le nombre de collaborateurs, le montant de son chiffre d'affaires ou sa valeur.

Les gestionnaires de Private Equity s'intéressent généralement aux deux derniers critères pour cibler des entreprises.

Le marché se divise en micro, small, mid et large caps. Ces expressions anglo-saxonnes désignent les micros entreprises, les petites entreprises, les entreprises de taille moyennes et les grandes entreprises. Il n'existe pas une définition officielle et standardisée permettant de classer une entreprise dans l'une de ces catégories. Et la notion de taille varie aussi en fonction des régions. Ainsi par exemple, certaines entreprises considérées comme de taille moyenne en Europe, pourront être vues comme « small » par les américains habitués à travailler sur un gisement d'entreprises plus grosses.

En France, la loi de modernisation de l'économie (LME) a fait entrer dans sa législation un classement des entreprises en fonction de leur taille.

Ce classement répartit les entreprises dans ces quatre principales catégories :

  • les très petites entreprises (TPE)
  • les petites et moyennes entreprises (PME)
  • les entreprises de taille intermédiaire (ETI)
  • les grandes entreprises (GE)

4 tailles d'entreprises pour investir en non coté

Le marché des PME est très large et peut se découper en sous segments car entre 50 M€ de chiffre d'affaires, et 1,5 milliards, il y a beaucoup d'entreprises de taille intermédiaire. Certaines sociétés de gestion vont ainsi par exemple se concentrer sur des PME avec une taille minimum et une taille maximum.

Certaines sociétés de gestion vont se limiter à des tailles d'entreprises de 50 M€, 200 M€, 500 M€, 1 milliard €, ou plus... Tandis que d'autres ne regarderont rien en-dessous d'1 milliard, de 500 M€, de 200 M€, etc...

L'approche par la taille est très fréquente et très logique.

Le changement de taille fait partie des enjeux majeurs

La taille des entreprises cibles dépend aussi de la taille du fonds d'investissement

L'approche par le cycle de vie de l'entreprise

Cycle de vie pour investir en Private Equity
illustration extraite d'une présentation réalisée par Altaroc

Le capital risque

Le capital développement

Le capital transmission

Le capital retournement

L'approche par la thématique ou par le secteur d'activité

Certains gérants de fonds sont des experts d'un secteur d'activité ou d'un métier. Un investisseur qui a exercé des fonctions opérationnelles et/ou stratégiques dans un domaine peut faire bénéficier le fonds de sa connaissance du secteur. Il connait les difficultés, les enjeux, les acteurs, et peut élaborer une stratégie performante. Dans certains domaines très techniques, comme la bio-tech ou les nouvelles technologies par exemples, une expertise médicale, scientifique ou technologique pourra être un atout précieux dans la réussite d'un projet de capital investissement.

Certaines sociétés ne ciblent qu'un secteur d'activité ou qu'un petit groupe de secteurs. D'autres vont exclure certains secteurs, ou n'exclure aucun secteur. Les sociétés de gestion ou les fonds qui visent une large diversification sectorielle bénéficient généralement d'équipes importantes capables de développer différentes spécialités.

L'approche géographique

Certains fonds choisissent de se spécialiser dans un pays ou dans une zone géographique. Par exemple la France ou l'Europe, ou les Etats-Unis, l'Asie ou l'Afrique. Ils cherchent à faire grossir l'entreprise et à la revendre sur leur marché.

Parfois le fonds se fixe comme objectif d'élargir la zone d'activité d'une entreprise. L'objectif par exemple peut être de transformer une société française en société européenne. Ou de transformer une société européenne en société mondiale.

La barrière de la langue, des cultures ou des réglementations distinctes peuvent être des obstacles à la diversification géographique. Pour lever ces barrières, cela nécessite de disposer d'équipes capables de travailler dans plusieurs langues. Des équipes implantées localement qui disposent d'experts du marché local.

Certains fonds choisissent de se spécialiser sur un ou plusieurs pays, tandis que d'autres recherchent la diversification la plus large possible.

Pourquoi investir en Private Equity ?

Le Private Equity est utile à l'économie puisqu'il apporte des fonds propres aux entreprises, indispensables à leur création et à leur développement.

Les investisseurs en Private Equity cherchent à réaliser des plus-values en développant des entreprises, pour les revendre plus cher à d'autres investisseurs qui prendront le relais. C'est la même stratégie que celle des investisseurs qui achètent des actions cotées en bourse, avec un horizon à moyen et long terme.

Pourquoi choisir le Private Equity plutôt que la bourse ?

L'investisseur en Private Equity préfère investir dans des sociétés non cotées pour :

  • investir dans l'économie réelle ;
  • viser une performance plus élevée que celle de la bourse ou de l'immobilier sur le long terme ;
  • participer activement à un projet de développement d'entreprise. S'il est majoritaire, il pourra agir sur la gestion et sur la stratégie de l'entreprise ;
  • échapper aux spéculations à court terme qui créent de la volatilité en bourse ;
  • diversifier ses investissements et son patrimoine.

La principale motivation de l'investisseur en Private Equity reste la performance. Cette classe d'actifs surperforme en effet toutes les autres classes à long terme, et ceci sur un vaste échantillon de périodes observées.

Les performances passées ne présument pas des performances futures. Les investisseurs en Private Equity espèrent bien sûr que la capacité à surperformer se vérifiera encore à l'avenir. Ce pari est légitime dans la mesure où le Private Equity bénéficie de moteurs de performances spécifiques et intemporels. Parmi ses atouts, il y a l'accompagnement actif d'investisseurs qui peuvent agir sur la trajectoire de la société, d'une part, et la notion de temps long qui permet de construire une stratégie basée sur la création de valeur à moyen et long terme. Deux notions qui manquent souvent aux investisseurs qui choisissent d'investir en bourse.

Comment investir en Private Equity ?

Investir en Private Equity en direct

Tout créateur d'entreprise qui apporte du capital dans sa société fait du Private Equity. Tout comme ses amis et sa famille qui lui font confiance ou veulent l'aider en lui apportant des capitaux. En effet, la première source de fonds propres d'une société qui se crée est souvent la famille et les amis. Les créateurs d'entreprise font appel aux investisseurs appelés « friends and family ».

Certains investisseurs privés expérimentés, souvent des chefs d'entreprises à succès qui ont revendu une ou plusieurs entreprises avec des plus-values, accompagnent des jeunes sociétés en leur apportant des capitaux et parfois aussi leur expérience. C'est ce qu'on appelle les « Business Angels ». Ils font eux-même l'analyse de la valeur de l'entreprise et de son potentiel. Ils doivent prévoir également les modalités de sortie, puisque la récupération de son capital, avec ou sans gains, ne peut se faire qu'à la condition de pouvoir revendre ses parts. L'investisseur en direct devra donc s'assurer que l'entreprise lui rachète ses parts, ou l'autorise à les revendre à des tiers.

Investir en direct au capital de sociétés non cotées est une activité professionnelle qui nécessite des connaissances, de l'expérience, et des moyens que peu de particuliers peuvent mener avec succès. En pratique, beaucoup de Business Angels « amateurs » perdent de l'argent dans des projets non viables, ou dont les pactes d'actionnaires ont été mal rédigés ou mal négociés.

Investir en Private Equity au travers de fonds d'investissement

Investir en Private Equity au travers de fonds d'investissement est moins risqué qu'un investissement en direct.

Mutualisation

Expertise

Diversification

Optimisation fiscale

Quels sont les risques du Private Equity ?

Les risques du Private Equity sont nombreux. Cette forme d'investissement est souvent classée dans les investissements les plus risqués. Le SRRI (indicateur synthétique de risque) de la plupart des fonds de Private Equity est de « 7/7 » sur une échelle de risques qui va de 1 à 7 (7 étant le niveau le plus risqué).

Il existe cependant plusieurs natures de risques liés au Private Equity. Et aussi différents niveaux de risques au sein en fonction notamment de la stratégie d'investissement et du niveau de diversification.

Voici quelques uns des principaux risques d'un investissement en Private Equity

Le risque de perte en capital

La plupart des investissements en Private Equity ne sont assortis d'aucune garantie en capital. Dans de rares cas, des mesures visant à limiter le risque avec des garanties peuvent diminuer ce risque, sans jamais toutefois le supprimer totalement.

Lorsqu'un investisseur possède une part du capital d'une société, la perte peut-être importante, voire totale en cas de faillite de la société dans laquelle il a investi.

La réussite d'une entreprise dépend de facteurs internes (le management, la stratégie, la gestion) et externes. Ce risque est d'autant plus élevé que la société est jeune, ou lorsque l'environnement est très concurrentiel. Certaines ruptures technologiques peuvent aussi être très bénéfiques ou fatales à certaines sociétés. La conjoncture économique peut aussi favoriser ou pénaliser une entreprise. La réglementation ou des décisions politiques peuvent aussi avoir une incidence sur la pérennité d'une entreprise.

Le risque de blocage des fonds

Ce risque est le plus souvent un risque certain. L'investisseur en Private Equity s'engage à bloquer des capitaux sur une durée minimum. La contrepartie de cet engagement est qu'il ne pourra pas disposer de son argent avant une certaine date, ou avant qu'un évènement se réalise. Sauf à trouver lui même la contrepartie et à trouver l'investisseur qui reprendra sa participation en cours de route.

Dans les cas particuliers où la liquidité est assurée, pour un fonds « evergreen » ou « perpétuel » (sans date de fin) ou par un assureur vie par exemple, la sortie anticipée peut présenter un risque fiscal et/ou de performance. Sortir avant l'échéance d'un investissement en non coté présente toujours un risque de « perte de chance » de réaliser une plus-value qui ne sera matérialisée que lors de la revente de la participation.

Le risque de liquidité

La société dans laquelle l'investisseur a investi n'étant pas cotée, il n'est pas possible de compter sur la liquidité de la bourse. La sortie en bourse ne pourra se faire que si la société fait l'objet d'une introduction en bourse (IPO). Et si elle reste non cotée, il est nécessaire de trouver un acheteur intéressé par l'acquisition, sur un marché de gré à gré.

Il est toujours possible qu'une entreprise ne trouve pas d'acheteur ou de repreneur, surtout si la conjoncture est défavorable. Il est parfois nécessaire d'attendre plusieurs années pour pouvoir revendre sa participation dans une société non cotée.

Les risques liés au marché

Les risques liés au marché sont nombreux. L'environnement économique et politique peuvent impacter le développement et la valorisation des participations. L'évolution des taux d'intérêt, une crise économique, une crise politique, un conflit armé, des réformes réglementaires ou fiscales... Autant de facteurs exogènes qui peuvent nuire à la valeur de l'entreprise.

La concurrence, une rupture technologique, un changement de mentalité ou de mode peuvent aussi pénaliser une activité et déprécier une participation.

Les risques liés à la gestion discrétionnaire

La sélection des entreprises, la gestion des investissements et la revente des participations sont confiées à des équipes spécialisées. Ces équipes peuvent disposer de compétences plus ou moins fortes. Elles peuvent aussi commettre des erreurs de gestion. Si leurs choix sont censés créer de la valeur, certains gestionnaires peuvent aussi détruire de la valeur par une mauvaise gestion. Le risque lié à la gestion discrétionnaire peut générer des pertes ou une sous-performance même dans un marché porteur.

Le risque de change

Si l'entreprise est valorisée dans des pays situés en-dehors de la zone euro, ou si son activité ou son résultat sont très dépendants de l'évolution d'une devise, la performance peut être impactée positivement ou négativement. Le risque de change peut annuler la performance ou générer des pertes en capital.

Quelles sont les alternatives au Private Equity ?

Le Private Equity est une classe d'actifs qui permet d'investir au capital des entreprises. C'est l'équivalent des actions en bourse, mais dans l'univers du non coté.

Les investisseurs désireux d'investir en non coté peuvent s'intéresser à d'autres classes d'actifs :

  • Private Debt
  • Infrastructures non cotées
  • Immobilier non coté

Private Debt

« Private Debt » signifie « Dette privée » ou « Obligations privées ». C'est l'équivalent des obligations cotées en bourse, mais émises par des sociétés non cotées et/ou des obligations émises de gré à gré, non cotées sur le marché.

Contrairement au « Private Equity » qui consiste à acheter une partie du capital de l'entreprise, la « Dette privée » consiste à prêter de l'argent à une entreprise (ou à une personne physique) contre un taux d'intérêt.

Ce taux est versé sous la forme d'un coupon, distribué ou capitalisé dans un fonds d'investissement. Les coupons peuvent aussi être versés en une fois au remboursement de l'obligation. Dans ce cas, à l'échéance de l'obligation privée, l'investisseur (le prêteur) récupère son capital et ses intérêts.

Les particuliers peuvent investir en dette privée au travers de plateformes de Crowdfunding ou de fonds d'investissement.

L'investissement en Crowdfunding, ou investissement participatif, permet de prêter des montants limités à des particuliers, ou à des petites ou moyennes entreprises.

L'investissement via des fonds d'investissement peut se faire au travers de FCPR. Les FCPR, ou Fonds Commun de Placement à Risques, sont accessibles à tous les investisseurs. L'investissement peut se faire aussi au travers de Fonds Professionnels.

Les Fonds dits « Professionnels » sont réservés aux investisseurs professionnels, ou aux investisseurs avertis. Le profil d'investisseur averti est défini par la réglementation. La capacité d'investir au moins 100 000 € dans un de ces fonds est l'un des critères pour pouvoir souscrire à ces fonds.

Infrastructures non cotées

Les infrastructures sont des investissements colossaux généralement destinés à un grand nombre d'utilisateurs. Ce sont souvent des investissements immobiliers et/ou technologiques destinés à un large public de consommateurs.

Quelque exemples d'infrastructures immobilières : autoroutes, ponts à péage, tunnels, aéroports, ports de commerce, pipelines, éoliennes, téléphériques...

Certaines infrastructures sont qualifiées de technologiques, comme les câbles permettant la transmission d'énergie ou de communications. De nombreux câbles relient les pays, parfois en passant par le fond des océans, pour diffuser des données comme l'Internet par exemple. Ces infrastructures peuvent aussi être des antennes ou des relais satellites.

Ces ouvrages stratégiques sont ensuite exploités en générant des revenus issus de leur usage. A titre d'exemple, les usagers d'un pont ou d'une autoroute paieront à la société d'exploitation à chaque passage ou sous forme d'abonnement. Autre exemple : un Etat paiera pour qu'un pipeline lui fournisse du pétrole, du gaz, ou de l'eau potable. L'Etat revendra ensuite ce service à une multitude de consommateurs.

Seuls des Etats (fonds souverains) ou des investisseurs institutionnels capables d'engager des centaines de millions, ou des milliards, sur de longues périodes, peuvent accéder à ce type d'investissement. Les particuliers peuvent investir en infrastructures au travers de fonds spécialisés en infrastructures, sous forme de parts.

Les fonds d'infrastructures non cotées peuvent être des FCPR ou des Fonds Professionnels.

Immobilier non coté

L'immobilier est une classe d'actif très variée. Il existe beaucoup de types d'immobiliers, et donc de marchés immobiliers différents. L'immobilier peut être résidentiel et désigner la résidence principale ou la résidence secondaire. Cela peut être aussi du logement étudiant, ou senior, ou de l'hôtellerie. L'immobilier peut aussi être destiné à un usage professionnel : bureaux, boutiques, commerces, centres commerciaux, entrepôts, usines, cliniques, universités... par exemple.

Il existe plusieurs types de « FIA » ou « Fonds d'Investissement Alternatifs » qui peuvent investir en immobilier non coté, directement ou au travers de sociétés. Leurs participations indirectes peuvent se faire par la détention de sociétés civiles (de type SCI par exemple) ou de sociétés commerciales.

La SCPI : un FIA de portage et de rendement

Les autres FIA de portage

Les FIA à stratégie « value add »

Comment investir en Private Equity ?

Photo conseiller
Besoin d'aide ?
Confiez la gestion de votre patrimoine à un cabinet
reconnu
Logo Distrib Invest / Les Coupoles 2018Logo du Championnat des CGPI en allocation d’actifsLogo Sommet patrimoine performance 2020Logo Leaders LeagueSélection 2023 des 100 professionnels qui font le patrimoine
Logo Haussmann Patrimoine
S’abonner à la Newsletter
Restez informé de l'actualité sur les marchés et nos solutions d'investissement :
Nous ne partageons pas vos données et vous pourrez personnaliser votre contenu en fonction de vos centres d'intérêt et vous désabonner à tout moment. En savoir plus sur le traitement de vos données personnelles...
Depuis plus de 22 ans Haussmann Patrimoine met tout en oeuvre pour faire mieux que votre banque privée.
Copyright © 2002-2024 All rights reserved
Suivez-nous
ID Session MyvHILD53qq4UXn7hlVj3ffhOeDyGH4HKUqb97CGa0o
| ID Contact 0 | ID Page 1158