Les Sociétés Civiles Immobilières, sous forme d’unités de compte, offrent la possibilité d’investir de manière indirecte en immobilier. En raison des divers actifs détenus au sein d’une SCI, les investisseurs profitent d’une diversification patrimoniale opérée par les sociétés de gestion.
En effet, les SCI peuvent acquérir des biens immobiliers en direct (construits ou non) situés en France ou à l’étranger, mais ont aussi la possibilité de prendre des participations au sein de sociétés immobilières, telles que des SCPI, et OPCI.
De même, plus le patrimoine d’une SCI est diversifié, plus la mutualisation est conséquente. Ainsi, plus le risque est dilué pour l’investisseur.
En tant qu’investissements appartenant à la famille de la « pierre-papier », les sociétés civiles immobilières font l’objet d’une gestion totalement déléguée. Le gérant, et de manière plus générale, la société de gestion sera en charge de réaliser les investissements, de s’occuper de la gestion locative du parc immobilier détenu par la SCI, et d’arbitrer les actifs en vue de réaliser des plus-values de cession. L’investisseur est informé des différentes opérations réalisées lors de la publication du bulletin trimestriel.
En s’adaptant à la fiscalité du véhicule sur lequel la SCI est investie, les revenus issus de ce support échappent à l’imposition des
Au contraire, les SCI étant investies principalement sur des contrats d’assurance vie (ou de capitalisation), c’est alors le régime fiscal de l’enveloppe « assurance vie » qui s’appliquera, et uniquement lorsqu’un rachat sera effectué sur le contrat. Le régime de l’assurance vie est généralement plus favorable que l’imposition des revenus fonciers, avec un taux de taxation compris entre 7,5% et 35%, et un abattement de 4 600 € ou 9 200 € pour les contrats ayant une