L’investissement réalisé en parts de SCI n’offre pas une garantie en capital. Les valorisations des parts sociales sont soumises aux fluctuations des marchés immobiliers, et aux caractéristiques des actifs détenus en portefeuille. Ainsi, l’investisseur s’expose, au terme de son investissement, à récupérer un montant inférieur à la somme initialement investie, et à subir ainsi une perte en capital.
Les SCI, en tant qu’unités de compte, sont grevées de différents frais (frais d’entrée, frais de gestion, …), auxquels peuvent s’ajouter les coûts des contrats sur lesquels l’investissement est réalisé. Ces différents frais permettent d’assurer le bon fonctionnement de la société civile immobilière, mais comprennent également les différents coûts inhérents à la détention de biens immobiliers (frais d’acquisition, taxes annuelles, …). Ces frais cumulés viennent rogner le rendement des SCPI en tant qu’unités de compte.
Ayant pour sous-jacent des actifs immobiliers, les SCI s’inscrivent en tant qu’investissement à échéance moyen/long terme, avec une durée de détention recommandée d’au minimum 8 ans. D’autant que les SCI sont investies sur des contrats d’assurance vie ou de capitalisation qui profitent d’une fiscalité réellement intéressante au-delà de 8 ans (bénéfice de l’abattement annuel en cas de rachat).
Selon les objectifs poursuivis par l’investisseur, il conviendra de tenir compte de cette durée recommandée de placement, afin d’ajuster l’allocation et les supports d’investissement qui viendront se combiner avec les unités de compte « SCI ».
Bien que l’investissement en SCI soit recommandé sur un horizon long terme, le désinvestissement peut cependant être demandé à tout moment.
A noter qu’en cas de rachat, l’assureur dispose d'un délai maximum de 2 mois pour l’exécuter, selon les dispositions de l'article L.132-21 du Code des Assurances. Cependant, beaucoup d'assureurs s'engagent sur des durées plus courtes (information précisée dans les conditions générales du contrat).