Alors que les grandes lignes avaient déjà été définies il y a quelques mois, encore fallait-il acter les dernières étapes clés d'une vaste réforme mondiale de la fiscalité négociée sous l'égide de l'OCDE. Pour obtenir un compromis, il a fallu reformuler en « impôt sur les sociétés au taux effectif minimum de 15% », et non plus d'au moins 15%. Les derniers États réfractaires, comme Irlande et Estonie, vont rejoindre ce consensus international.
Pour l'Irlande, les discussions ont été vives, car ce pays abandonne donc son modèle économique de faible niveau d'imposition (12,5%) qui lui a permis d'attirer de nombreux sièges européens de multinationales au cours de ces dernières années. La secrétaire américaine au trésor, (...)