La performance d'une opération de déficit foncier est d'abord une performance fiscale, puisque le déficit foncier s'impute sur le revenu global.
Plus le foyer fiscal est soumis à une tranche d'imposition élevée, plus l'économie d'impôt est importante.
Exemple : le déficit foncier imputable au titre d'une même année fiscale est de 10 700 € maximum.
Pour un contribuable dont la tranche d'imposition supérieure serait de 45%, l'économie d'impôt serait de 10 700 € x (45% + 17,2% de prélèvements sociaux)
= 10 700 € x 62,2%
= 6.655,40 €
A plus long terme, l'impact des travaux qui ont donné naissance au déficit foncier peut être variable sur la valeur du bien immobilier rénové. Certains travaux d'entretien ne créent pas de valeur à long terme et doivent être refaits régulièrement. Ils maintiennent généralement au moins la valeur du bien qui se déprécierait si ces travaux n'étaient pas réalisés. D'autres au contraire peuvent donner de la valeur au bien, et générer une plus-value lors de la revente.