Démocratisée chez la plupart des assureurs, la gestion pilotée permet aux clients d'enlever le poids de la gestion des supports au sein de leurs contrats d'assurance-vie, perçue comme complexe et chronophage par le plus grand nombre.
D'emblée il convient de marquer la distinction entre gestion pilotée et, par opposition, gestion libre. Cette dernière suppose des connaissances financières solides de la part du client, doublées d'une disposition à effectuer l'écrémage des supports par lui-même. En bref, une telle gestion ne peut être assurée par tous les clients.
La gestion pilotée, en revanche, ne laisse rien à l'unique recourt du client. C'est à la société de gestion qu'il appartient d'effectuer les arbitrages entre les différents supports. L'avantage figurant en haut de liste est de pouvoir bénéficier de l'expertise des gestionnaires qui disposent d'une panoplie de supports adaptés à la situation économique conjoncturelle qu'ils analysent sans cesse.
Difficile de parler de gestion pilotée sans évoquer les contrats d'assurance-vie puisqu'ils en sont les principaux concernés. En amont, la société de gestion analyse la situation macro-économique ainsi que le profil des clients en question. En aval, l'assureur-vie effectue les investissements recommandés.
Ainsi, le mandat de gestion –qui lui est synonyme– s'adresse à tous les souscripteurs recherchant une solution clé en main dans la sélection des supports disponibles au sein des contrats, selon leur profil. Cela permet, en sus, de pouvoir bénéficier d'un suivi au plus proche du client grâce à la publication de rapports périodiques qui illustrent l'orientation de gestion qui leur est attribuée.
La gestion pilotée au sein des contrats d'assurance-vie est donc un outil efficace dont l'objet est de jongler perpétuellement entre des fonds € qui représentent un « coussin » sécurisant le capital placé, et les unités de compte présents en plus grand nombre dans les supports disponibles sur une panoplie de secteurs permettant de multiplier les secteurs investis et, ainsi, de minimiser les risques de perte.
La gestion pilotée donne au souscripteur la possibilité de sécuriser son placement au fur et à mesure que se rapproche sa retraite. Si l'on devait résumer en une phrase la stratégie suivie par toute société de gestion, on pourrait dire que « plus le départ à la retraite est lointain, plus la part risquée du portefeuille est importante ; et, vice versa ».
Il est à préciser, d'autre part, que la gestion peut être pilotée en direction des critères ESG (Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance) afin de répondre à une problématique
Habituellement, 3 grands profils de client sont définis, parmi lesquels : défensif, équilibré et dynamique. L'idée générale est d'identifier les risques que le client est prêt à supporter, les gains souhaités, et ainsi, les adapter à l'horizon d'investissement.
La différence entre ces types de mandats tient au niveau de répartition de l'épargne entre le fonds en Euros et les supports investis en actions. Plus le profil sera dynamique plus la part en supports « actions » sera élevée, plus l'investissement devra être envisagé sur le long terme, dans la perspective de meilleures performances.
Ce profil client tendra à privilégier les placements à capital garanti qui ne présente aucun risque de perte en capital.
On recense, par exemple, l'épargne réglementée (Livret A, LLDS, LEP), le compte à terme, ou encore le fonds euro assurance vie.
Dans ce cas, le client aura à coeur de rechercher le juste équilibre entre placements sans risque et peu rémunérateurs et placements plus risqués et potentiellement plus performants.
On recense, par exemple, les OPCVM (Organisme de Placement Collectif en Valeurs Mobilières). Ce sont des fonds d'investissement dans lesquels l'épargne de nombreux investisseurs est mise en commun pour être investie notamment dans des valeurs mobilières (monétaires, obligations, actions, etc.). Également, nous pouvons citer les ETF (Exchange-Traded Fund) ou trackers, qui sont des fonds d'investissement cherchant à suivre l'évolution d'un indice boursier.
Un tel client recherche une forte valorisation de son capital, au risque élevé de perte en capital, qui sera atténué par un horizon d'investissement long.
Le profil dynamique est exposé aux marchés actions. Ainsi, l'investissement direct en actions est monnaie courante et sera soumis à la volatilité des marchés. Sur le long-terme, il est commun de voir que le placement en marché actions s'avère être bénéfique au client.
Autre placement envisageable : les SCPI (Société Civile de Placement Immobilier), très en vogue chez les épargnants Français.
Enfin, les OPCI (Organisme de Placement Collectif Immobilier) qui sont investis en majorité en immobilier mais comportent également une poche de liquidités ainsi qu'une allocation en actifs non immobiliers (actions, parts OPC de droit étranger, instruments financiers, parts ou actions d'OPCVM) pour environ un tiers de l'enveloppe.
• • les textes et documents n'ont pas de valeur contractuelle, sauf mention contraire expresse. Les informations communiquées sont génériques et ne constituent ni un conseil personnalisé ni une recommandation d'investir ou de vendre ;
• Elles ne constituent pas une offre, une sollicitation ou une recommandation d'adopter une stratégie d'investissement. La valeur des investissements et les revenus qu'ils génèrent peuvent varier à la baisse comme à la hausse et les investisseurs peuvent ne pas récupérer les montants initialement investis.
• les communications des sociétés de gestion, assureurs, banquiers ou promoteurs immobiliers peuvent avoir un caractère commercial : vous êtes invité à en prendre connaissance avec un oeil critique ;
• les performances passées ne sont pas un indicateur fiable des performances futures ;
• tous les placements présentent des risques spécifiques tels que le risque lié à une gestion discrétionnaire, le risque de perte en capital, le risque de liquidité, le risque de change : vous devez prendre connaissance des facteurs de risques spécifiques à chaque solution avant toute décision d'investissement ;
• tous les placements sont soumis à une fiscalité qui dépend du placement lui-même et/ou de la situation personnelle de l'investisseur : vous devez vous informer de la fiscalité applicable à votre situation avant toute décision d'investissement (étant entendu que la fiscalité peut toujours évoluer durant la vie de votre investissement en cas de réforme fiscale) ;
• tout investisseur potentiel doit se rapprocher de son prestataire ou de son conseiller pour se forger sa propre opinion sur les risques inhérents à chaque investissement indépendamment des opinions et avis communiqués par les gestionnaires, et sur leur adéquation avec sa situation patrimoniale et personnelle.