Après le fort rebond de la semaine précédente, les marchés corrigent « légèrement » dans ce contexte très volatil, les mauvaises nouvelles sur l'impact du Covid-19 sur l'économie et les entreprises continuant d'émerger.
En zone euro, l'activité manufacturière se contracte sur des niveaux datant de 18 ans (44.5), une contraction qui ne se reflète pas encore dans les chiffres américains, qui attestent du décalage de mise en confinement de la population. Sur un horizon hebdomadaire, néanmoins, un nouveau record est observé sur les nouvelles demandes d'allocation chômage aux États-Unis, avec une hausse de 3 millions supplémentaires, portant le total à 6.6 millions.
Du côté des entreprises, de nombreuses sociétés impactées par le manque de visibilité sur leurs objectifs financiers annoncent une réduction, voir suppression, des dividendes de l'année 2019.
Malgré une diminution du nombre de décès quotidien en Europe, les chiffres émanant des États-Unis et du Royaume-Uni démontrent néanmoins que nous ne sommes pas encore sortis de cette situation de crise.
Un point positif ressort tout de même du coté du secteur de l'énergie. Après que le Brent soit retombé sur ses plus bas de 18 ans (20$/baril), les espoirs d'un accord de production entre l'Arabie Saoudite et la Russie, confirmés par les propos de Donald Trump, lui permette de rebondir de 50% en l'espace de quelques jours.
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