Le mois d'août est pour d'entre nous le temps des vacances, et de la détente. La trêve estivale nous permet de nous ressourcer, de retrouver notre famille, nos amis, et pour les plus chanceux d'entre nous, de voyager pour découvrir de nouveaux horizons et s'ouvrir à d'autres cultures, ou tout simplement de se rapprocher de la nature dont les citadins sont souvent trop déconnectés durant le reste de l'année.
Un œil jeté sur l'actualité depuis son mobile suffit cependant à ruiner la zénitude que la douceur de l'été doit nous apporter.
Le conflit Russo-Ukrainien dure et les horreurs de la guerre s'accumulent, avec une lente mais inéluctable escalade qui laisse craindre le pire venant d'individus dépourvus de toute forme de morale et d'humanité.
L'exemple des armes thermobariques est horrifiant. Ces missiles « TOS-1A » également dénommés « bombes à vide » ou « bombes aérosol » sont une démonstration de la capacité de l'être humain à s'entretuer et à mettre les capacités de son cerveau au service du mal. C'est l'arme de destruction massive la plus puissante jamais conçue dans la catégorie des armes dites conventionnelles (non nucléaires). Sa redoutable efficacité fait froid dans le dos. Ces bombes libèrent du combustible dans l'air (des métaux toxiques en poudre et des matières organiques contenant un oxydant par exemple) et des charges explosives.
La charge explosive disperse un grand nuage de combustible qui s'enflamme ensuite au contact de l'oxygène de l'air environnant. Cela crée une gigantesque boule de feu à très haute température, et une onde de choc massive qui aspire littéralement l'air de tout être vivant à proximité, provoquant la mort des militaires comme des civils et des animaux.
Inutile de se cacher ou de se réfugier car leur souffle mortel peut pénétrer dans les bunkers et autres lieux souterrains, privant leurs occupants d'oxygène et créant des lésions mortelles ou d'une extrême gravité.
Ces armes monstrueuses ne sont pas officiellement interdites, bien que l'utilisation d'armes dans des attaques indiscriminées – celles qui ne peuvent pas faire la distinction entre les combattants et les civils – soit interdite par les Conventions de Genève.
La première question que l'on peut se poser, c'est comment des êtres humains peuvent imaginer ce genre d'arme et travailler pendant des années à la mise au point d'inventions aussi horribles ?
La seconde question c'est comment peut-on imaginer utiliser de telles armes ? Or début mars, plusieurs canaux officiels du Kremlin auraient reconnu cet usage en Ukraine. Si cette information est exacte, nous aurions encore franchi une étape dans la cruauté qui nous rapproche dangereusement de l'étape suivante : l'usage de l'arme nucléaire.
Depuis quelques jours, la Russie brandit le risque d'une catastrophe majeure et possiblement imminente dans la centrale nucléaire de Zaporijia, la plus grande d'Europe, passée sous son contrôle depuis le mois de mars.
Moscou et Kyiv s'accusent mutuellement de bombardements ciblant cette installation située dans le sud du pays. Un « accident » permettrait, en effet, de mettre en œuvre la menace nucléaire sans utiliser à proprement parler une arme nucléaire, et en faisant planer le doute sur la responsabilité, à grand renfort de désinformation.
Or, le risque d'accident par bombardement est relativement faible car la centrale a été construite pour résister aux pires impacts. Par contre, le maintien du refroidissement par eau des réacteurs nucléaires est une nécessité vitale. Mais l'opérateur des centrales ukrainiennes, Energoatom, craint que la Russie ne coupe la centrale du réseau électrique ukrainien, provoquant ainsi un risque majeur de surchauffe.
Ce risque est tel que les quatre dirigeants Macron (France), Biden (États-Unis), Johnson (Grande-Bretagne) et Scholz (Allemagne) ont demandé une inspection rapide et sur place de la centrale par des inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).
Cette demande a été acceptée par Poutine. Est-ce une nouvelle rassurante ? Ou juste une manœuvre pour simuler une préoccupation d'éviter cette catastrophe ? Nul ne le sait à ce stade. Samedi, l'attentat à la voiture piégée qui visait l'idéologue Alexandre Douguine, théoricien de la « grande Russie » et proche de Vladimir Poutine, a provoqué la mort de sa fille Daria Douguine. Cet évènement fait encore monter d'un cran la pression des ultranationalistes russes sur Poutine.
Qu'est-ce qui pourrait enclencher une désescalade dans ce conflit ? À ce stade, aucun apaisement ou issue pacifique n'est en vue. Alors en cette fin d'été, mon vœu le plus cher est que nous retrouvions le chemin de la Paix, et de voir les hommes travailler ensemble à leur cohabitation durable sur une planète déjà bien malade.
Si tous les hommes pouvaient mettre leurs compétences en commun et faire converger leurs efforts pour construire un monde meilleur, nous serions sans doute capables de relever les défis environnementaux actuels. Mais, le plus grand danger aujourd'hui ne serait-il pas l'homme lui-même ?
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