Extrait du rapport trimestriel de gestion de l'OPPCI V Fund Immo I géré par V Patrimoine :
La croissance sur les trois premiers mois de l'année a atteint 0,2% en France. On notera par ailleurs que les trois autres grandes puissances économiques de l'Union européenne affichent des statistiques meilleures que prévues. L'Espagne affiche ainsi une croissance au premier trimestre de 0,7% (contre 0,4% de prévu). Et en Italie (+0,3%) comme en Allemagne (+0,2%), le PIB a connu un frémissement supérieur aux attentes (0,1% attendu dans ces deux derniers pays).
Si on se projette un peu plus loin, la Banque de France prévoit une croissance du PIB à +0,8% en 2024, après +0,9% en 2023, avant d'accélérer en 2025 et 2026, à respectivement +1,5% et +1,7%. Ces niveaux de croissance restent encore assez modestes, surtout en comparaison avec les Etats-Unis (croissance attendue aux alentours de 2,7% en 2024).
L'inflation, en rythme annuel, continue à reculer, passant de 2,3% en mars, à 2,2% en avril. Un recul qui explique d'ailleurs pourquoi la consommation des Français repart à la hausse. Il faut se souvenir que l'Insee constatait encore en janvier et février une inflation supérieure à 3%. L'objectif à atteindre – à savoir 2% de hausse moyenne des prix sur l'année – reste encore très ambitieux, mais on devrait se rapprocher fin 2024 d'un niveau proche de 2,5% en France et sur la zone euro.
Et si ce retour à une inflation normale se confirme dans les prochains mois, cela se traduira par une hausse de pouvoir d'achat pour nombre de Français, notamment pour les salariés dont les employeurs ont entériné des augmentations de salaires plus importantes.Le scénario d'une première baisse des taux directeurs en juin prochain est donc possible, si l'inflation reste contenue. Cette mesure aurait pour effet une baisse des taux immobiliers en faveur des acquéreurs, peut-être de l'ordre de 0,5 point d'ici la fin de l'année. De plus, le taux d'usure n'est plus un frein à l'emprunt, il a encore été relevé en avril dernier à 6,39%.
Au niveau des prix immobiliers, la baisse devrait se poursuivre, mais toujours avec de fortes disparités selon les régions. Toutefois, le krach sur les prix n'aura pas lieu. Les stocks de biens à vendre se sont effectivement reconstitués, mais les Français ont toujours autant d'appétit concernant l'accession à la propriété. La demande est donc toujours présente, bien que, moins importante qu'il y a deux ans. De plus, les conditions d'emprunt s'améliorent. L'ensemble des acteurs majeurs du marché tablent toujours sur une baisse des prix comprise entre -3,2% et 4,5% pour l'année 2024.
Quant au nombre de transactions, le volume attendu s'établit autour de 800 000 transactions, soit une nouvelle baisse, mais moins importante que pour l'année 2023. En effet, si la demande reste présente, la baisse des prix immobiliers ou des taux n'est pas encore suffisante, pour permettre à tous de réaliser leurs projets immobiliers.
Les perspectives sont donc structurellement bonnes avec des prix qui vont continuer à légèrement s'ajuster et des probables baisses de taux supplémentaires au second semestre qui devraient favoriser l'inflexion du marché en fin d'année et en 2025.
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