Avec une collecte nette de 3,89
Le Livret A n'a qu'à bien se tenir…
Malgré l'augmentation du plafond des versements du Livret A, pourtant révisé à la hausse de 25% début janvier 2013, l'assurance vie crée la surprise en ce début d'année avec une collecte record. Surprise d'autant plus forte quand son principal rival, le Livret A, enregistre en janvier une collecte historique nette de 8,21 milliards. La 2ème meilleure de l'histoire du produit. Ce nouvel afflux sur le Livret A était consécutif au relèvement de 25%, de 19.125 € à 22 950 €, de son plafond.
En janvier, l'assurance vie a bénéficié d'un niveau de rachats soutenu (9,2
Tout comme le PEA, l'assurance vie est l'un des placements gagnants de la loi de finances 2013. Les avantages fiscaux qu'il présentait en 2012 n'ont subi aucune modification. Il se place ainsi comme prétendant au titre des placements préféré des Français 2013, en concurrence directe avec le PEA ou et le Livret A, contrairement aux autres livrets bancaires ayant une fiscalité sur les intérêts, les dividendes et autres plus-values mobilières qui s'est vue durcir au travers de leur taxation au barème progressif de l'impôt sur le revenu.
Rappel des avantages fiscaux maintenus en 2013 :
En cas de rachat :
Lorsque vous effectuez un retrait en rachat partiel ou fermez votre contrat par un rachat total, vos plus-values sont exonérées d'impôt dans la limite de :
▪︎ 4 600 € par an si vous êtes célibataire, veuf (ve) ou divorcé(à)
▪︎ 9 200 € par an pour un couple soumis à imposition commune.
La suppression du prélèvement forfaitaire libératoire décidée dans le projet de Budget pour 2013 ne concerne pas l'assurance vie. L'option pour le prélèvement forfaitaire libératoire (PFL) est maintenu à 35% de 0 à 4 ans, 15% de 4 à 8 ans et de 7,5% au-delà de 8 ans de détention du contrat lors d'un rachat.
En cas de décès :
Avant les 70 ans, les sommes versées sont exonérées d'impôt dans la limite de 152 500 € par bénéficiaire.
La fraction excédentaire est soumise à un prélèvement de :
▪︎ 20% pour la fraction de la part taxable de chaque bénéficiaire = à 902 838 €
▪︎ 25% pour la fraction de la part taxable de chaque bénéficiaire excédant cette limite
(les conjoints et partenaires de PACS sont totalement exonérés d'imposition ).
Après les 70 ans, les sommes brutes versées de l'assuré sont soumises aux droits de mutation en cas de décès, selon le degré de parenté existant entre le bénéficiaire et l'assuré, après un abattement global de 30 500 €.
• • les textes et documents n'ont pas de valeur contractuelle, sauf mention contraire expresse. Les informations communiquées sont génériques et ne constituent ni un conseil personnalisé ni une recommandation d'investir ou de vendre ;
• Elles ne constituent pas une offre, une sollicitation ou une recommandation d'adopter une stratégie d'investissement. La valeur des investissements et les revenus qu'ils génèrent peuvent varier à la baisse comme à la hausse et les investisseurs peuvent ne pas récupérer les montants initialement investis.
• les communications des sociétés de gestion, assureurs, banquiers ou promoteurs immobiliers peuvent avoir un caractère commercial : vous êtes invité à en prendre connaissance avec un oeil critique ;
• les performances passées ne sont pas un indicateur fiable des performances futures ;
• tous les placements présentent des risques spécifiques tels que le risque lié à une gestion discrétionnaire, le risque de perte en capital, le risque de liquidité, le risque de change : vous devez prendre connaissance des facteurs de risques spécifiques à chaque solution avant toute décision d'investissement ;
• tous les placements sont soumis à une fiscalité qui dépend du placement lui-même et/ou de la situation personnelle de l'investisseur : vous devez vous informer de la fiscalité applicable à votre situation avant toute décision d'investissement (étant entendu que la fiscalité peut toujours évoluer durant la vie de votre investissement en cas de réforme fiscale) ;
• tout investisseur potentiel doit se rapprocher de son prestataire ou de son conseiller pour se forger sa propre opinion sur les risques inhérents à chaque investissement indépendamment des opinions et avis communiqués par les gestionnaires, et sur leur adéquation avec sa situation patrimoniale et personnelle.