Votée le 22 décembre 2008, la loi dite « Scellier » a remplacé la loi dite « Robien ».
Cette nouvelle loi Scellier permet depuis le 1er janvier 2009 (et jusqu'au 31 décembre 2012) d'investir dans l'immobilier tout en réalisant des économies d'impôt (article 199 septvicies du Code Général des Impôts).
Le Scellier intermédiaire est basé sur le régime « Scellier » auquel il s'additionne. Il procure des avantages complémentaires en contrepartie d'engagements plus contraignants pour le bailleur.
Une réduction d'impôt comprise entre 25% et 37% du prix du bien et une déduction spécifique de 30% des revenus !
Le dispositif fiscal « Scellier intermédiaire » permet de cumuler plusieurs avantages fiscaux afin de favoriser l'investissement immobilier à usage d'habitation :
L'économie d'impôt offerte par la loi Scellier peut aller de 25 % (loi Scellier) à 37 % (Scellier intermédiaire) de la valeur du bien, dans la limite de 300 000 € investis par foyer fiscal et par an.
Au maximum, l'économie d'impôt sur le revenu offerte par la loi Scellier peut donc représenter 75 000 € pour un bien d'une valeur de 300 000 €.
Cette économie d'impôt sera étalée sur 9 ans, soit 8 333 € d'économie d'impôt par an.
La réduction d'impôt supplémentaire procurée par le dispositif « Scellier Intermédiaire » peut atteindre au maximum 36 000 € pour un bien d'une valeur de 300 000 €.
Cette réduction supplémentaire sera étalée sur 6 ans (2 périodes de 3 ans), soit 6 000 € de réduction par an.
Une déduction spécifique
En plus de la réduction d'impôt, le régime « Scellier Intermédiaire » permet à l'investisseur d'appliquer une déduction spécifique de 30 % du montant brut des revenus du bien.
La loi Scellier s'adresse à toutes personnes physiques domiciliées fiscalement en France, souhaitant investir dans l'immobilier locatif, directement ou par l'intermédiaire de sociétés non soumises à l'Impôt sur les Sociétés (exemples : SCI soumises à l'Impôt sur le Revenu, SCPI).
Règle générale : l'article 4 A du Code Général des Impôts définit ces personnes comme étant des contribuables soumis à l'Impôt sur le Revenu en France, sur l'ensemble de leur revenus (revenus de source française ou étrangère). Il s'agit le plus souvent de personnes résidant en France métropolitaine ou dans un département d'Outre-Mer.
Cas particulier : les agents de l'Etat qui exercent leurs fonctions ou sont chargés de mission dans un pays étranger et qui ne sont pas soumis dans ce pays à un impôt personnel sur l'ensemble des revenus sont considérées comme fiscalement domiciliées en France (au sens du 2 de l'article 4 B du Code Général des Impôts) et peuvent bénéficier de la réduction d'impôt.
Cas particulier des locaux à usage mixte : ces locaux peuvent bénéficier de la loi Scellier à condition que l'habitation représente au moins les 3/4 de la superficie, et l'avantage fiscal ne porte que sur la partie affectée à l'habitation.
Le logement doit respecter des caractéristiques thermiques et de performance énergétique exigées par la législation en vigueur (article L.111-9 du Code de la construction et de l'habitation).
Cette « éco-condition » s'applique :
Cas particulier des logements anciens réhabilités : cette « éco-condition » ne s'applique pas aux logements acquis en vue d'être réhabilités, dès lors que ceux-ci sont déjà achevés.
Ces logements doivent se situer dans des zones géographiques se caractérisant par un déséquilibre entre l'offre et la demande de logements (zones A ou B).
Les logements situés en zone C n'ouvrent pas droit à la réduction d'impôt.
Depuis le 1er janvier 2010, certaines communes de la zone C peuvent devenir éligibles sur agrément délivré par le ministre chargé du logement, dans des conditions définies par décret et après avis du maire de la commune d'implantation ou du président de l'établissement public de coopération intercommunale territorialement compétent en matière d'urbanisme. La décision du ministre de délivrer ou non l'agrément doit tenir compte des besoins en logements adaptés à la population.
Les logements peuvent se trouver dans les départements d'Outre-mer, à Mayotte et dans les collectivité d'Outre-Mer (Saint-Barthélémy, Saint-Martin, Polynésie française, Nouvelle-Calédone, Saint-Pierre-et-Miquelon, et les îles Wallis-et-Futuna).