Cette page répond notamment aux questions suivantes :
Quelles sont les règles fiscales des plans dédiés à l'épargne salariale ?
Y-a-t-il un traitement fiscal particulier à l'entrée ?
Quelle est la fiscalité à la sortie des supports d'épargne salariale?
Selon les dispositifs mis en place, la nature et le montant des versements, mais aussi les règles fiscales applicables, sont différents.
Dans la plupart des cas, les versements effectués par l’entreprise dans la limite des plafonds déterminés sont considérés comme des charges, déductibles du bénéfice imposable.
Aussi, les versements peuvent être exonérés de cotisations sociales patronales. C’est le cas des versements effectués par l’employeur correspondant à l’abondement au versement initial et périodique sur un PERE-obligatoire ou un PERE-collectif, dans le cas d’une exonération à l’entrée.
Cependant, les versements peuvent être soumis au forfait social, ou à la taxe sur les salaires, comme c’est le cas pour les sommes versées par l'entreprise au titre de l’abondement sur un PERCO.
Pour les collaborateurs, par exemple, les versements volontaires effectués sur un PERE-collectif ou PERE-obligatoire sont, par principe, déductibles à l’impôt sur le revenu dans la limite de 10% des revenus d’activité de l'année N-1 (retenus dans la limite de 8 PASS de l'année N-1) ou 10% du PASS de l'année N-1. Cependant, il est possible de renoncer à la déduction. L’option de renonciation ou non lors des versements aura un impact sur la fiscalité applicable à la sortie du dispositif.
Les versements obligatoires de l'employeur et du salarié sont pris en compte pour déterminer le plafond de déduction de l'épargne retraite (Perp, versements volontaires article 83, etc.).
Dans le cadre d’un PEE, les versements volontaires effectués par les salariés ne sont pas déductibles du revenu imposable.
Cependant, s’il s’agit de sommes perçues au titre de l’intéressement, si elles sont affectées, dans les 15 jours qui suivent leur versement, à un plan épargne entreprise, elles sont exonérées d’
Les sommes versées par l'entreprise au PEE au titre de l'abondement sont exonérées d'impôt sur le revenu. Elles ne sont donc pas prises en compte dans le calcul de son revenu imposable.
Pour les PERE-collectif et PERE-obligatoire, c’est le mode d'alimentation qui détermine la fiscalité à l'entrée et à la sortie. Par exemple, les versements volontaires ayant fait l’objet d’une déduction lors des versements sont imposés en fonction des modalités de sortie choisies :
Les PEE sont imposables au titre de l’IFI :
◽︎ si le titulaire détient moins de 5% du capital et des droits de vote d'une
◽︎ ou si le titulaire détient moins de 10% du capital social et des droits de vote de l'organisme qui détient les actifs immobilier.
◽︎ ou si l'OPC, qui est propriétaire des actifs immobiliers, détient directement ou indirectement moins de 20% de biens et droits réels immobiliers imposables
◽︎ ou si les actifs immobiliers sont affectés à l'activité professionnelle de la société qui les détient
Il semblerait que des règles similaires soient applicables pour les PERE-collectif et les PERE-obligatoire.
Le PEE devait être pris en compte dans l'assiette imposable de l'
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