Le 14 septembre 2021, par une décision C (2021) 6744, la Commission européenne, a autorisé le nouveau régime d'aides français « SA.63656 (2021/N) – COVID-19: Fonds de transition pour les entreprises touchées par la pandémie de COVID19 » visant à mettre en place un fonds de 3
Rappel du cadre juridique
Ce régime vient compléter les mesures déjà prises par la France sur le fondement de l'Encadrement temporaire de la Commission européenne visant à faciliter l'accès des entreprises aux financements extérieurs et à reconstituer leur capital à un moment où le fonctionnement normal des marchés est gravement perturbé. A noter que la Commission a récemment envisagé de prolonger l'encadrement temporaire jusqu'au 30 juin 2022.
Conditions d'octroi
Ce régime est ouvert aux entreprises établies en France et opérant dans tous les secteurs (à l'exception du secteur financier) sous réserve des conditions cumulatives suivantes :
Le montant maximal des aides pouvant être sollicitées par un bénéficiaire sur la base de ce régime est de 250
Mesures de recapitalisation autorisées
L'encadrement temporaire autorise les États membres à mettre en place des instruments de fonds propres (prise de participation dans le capital de l'entreprise) et des instruments « hybrides » (présentant à la fois les caractéristiques d'un emprunt, c'est-à-dire de la dette, et celles de fonds propres, c'est-à-dire des capitaux).
A travers le régime SA.63656, la France déploie ainsi 3 types de mesures en faveur des entreprises :
La prévention de distorsions de concurrence
Dès lors que de tels instruments peuvent créer d'importantes distorsions de concurrence entre les entreprises, l'encadrement temporaire conditionne leur mise en place à la nécessité que « les bénéficiaires ne s'adonnent pas à une expansion commerciale agressive financée par des aides d'État ou rendue possible par une prise de risques excessive ».
S'il faut se féliciter d'un nouveau dispositif permettant de soutenir les entreprises dans l'accès à des financements, se pose néanmoins la question de la difficile articulation et cumul de ce dispositif avec d'autres régimes préexistants. En effet, la multiplication des régimes COVID-19 vient complexifier la structure juridique des conditions d'octroi d'aides d'État de sorte les entreprises devront se livrer à une étude précise des différentes conditions de cumul afin d'anticiper les financements dont elles peuvent bénéficier.
L'entreprise devra dès lors utiliser les aides en respectant le cadre fixé. A ce titre, lorsqu'un État membre accorde à une entreprise une aide illégale, car ne respectant les conditions de son octroi, il lui incombe de la récupérer, afin de rétablir la situation économique telle qu'elle existait préalablement au versement de cette aide.
Source : Communiqué de presse du 14/09/2021 - Commission Européenne
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