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Haussmann Patrimoine - Lettre d'information - 19 août 20 11

Edito


L'actualité financière est riche en évènements et nous souhaitons vous communiquer notre analyse de la situation pour tenter d'apporter des réponses aux questions que vous êtes susceptibles de vous poser en cette rentrée agitée.

Pour illustrer nos propos, nous prendrons quelques repères sur l'indice CAC 40 car bien qu'il ne s'agisse pas d'un indice directeur sur le plan mondial, c'est un indicateur largement suivi par les épargnants français, et dont l'évolution est fortement corrélée à la situation internationale du fait notamment de la mondialisation.

Nous continuerons au cours des prochaines semaines à vous informer et à vous transmettre nos analyses et commentaires. Nous espérons que cette proximité vous aidera dans vos prises de décision.

Nous restons bien évidemment à votre entière disposition pour répondre à toutes vos demandes.

Vous remerciant pour votre confiance, je vous prie d'agréer l'assurance de ma considération distinguée.

Emmanuel Narrat
Dirigeant fondateur.

Sommaire.


Eté 2011 : la rechute
Rappel du contexte dans lequel ont évolué les marchés ces dernières années
Opportunité d'achat ou risque de baisse plus importante ?
La situation actuelle
Les points d'ombre
Le point sur notre stratégie avant la chute de l’été 2011
Nos recommandations actuelles
Et l’or dans tout cela ?
Concernant la fiscalité

Eté 2011 : la rechute.


Le 1er août 2011, l’indice CAC 40 cassait son seuil de soutien à 3.600 points, entrainé dans la baisse avec les principales places boursières mondiales. Depuis 15 jours, les medias commentent abondamment cette rechute des marchés financiers, et relatent toutes les inquiétudes à l’origine de cette situation.

Comme toujours en pareilles circonstances, certains investisseurs vendent, soit parce qu’ils spéculent à la baisse, soit parce qu’ils cèdent à la panique, soit encore parce qu’ils décident de jeter l’éponge, lassés de subir la volatilité d'un marché en proie aux doutes dans un contexte économique qui tarde à se redresser durablement.

D’autres au contraire se demandent s’il n’est pas opportun d'investir aux niveaux actuels et de « profiter » de cette rechute pour se positionner à bon compte sur des actions dont les cours ont subi des baisses spectaculaires, déconnectées des résultats et des perspectives des entreprises.

indice CAC 40 au 11 aout 2011

Tout le monde connait l’adage boursier « Acheter au son du canon ».

Cette règle de bon sens est facile à comprendre : lorsque les mauvaises nouvelles affluent, les vendeurs se bousculent tandis que les acheteurs se font rares, ce qui crée un déséquilibre entre l’offre et la demande, et une baisse exagérée des prix à un instant « t » (puisque le rôle de la bourse est de fixer une valeur d'échange instantanée). Cette absence d'acheteurs est renforcée par la trêve estivale du mois d'août, durant laquelle bon nombre de décideurs et de financiers sont encore (plus ou moins) en vacances.

Alors faut-il vendre ou acheter ?

Pour répondre à cette question que se pose tout investisseur en ce moment, qu’il soit investi ou non en bourse, il est nécessaire d'analyser le contexte en prenant le recul nécessaire à toute prise de décision stratégique. Les opérations réalisées à la hâte dans un environnement volatil et complexe ont toutes les chances de se révéler inefficaces et préjudiciables à l’investisseur à moyen terme.

Rappel du contexte dans lequel ont évolué les marchés ces dernières années


L’indice CAC 40 est passé de plus de 6 000 points en juin 2007 à seulement 2 500 points en mars 2009, soit une chute de presque 60% en moins de deux ans !

Après cette baisse historique par son ampleur et sa durée, provoquée par la crise financière venue des Etats-Unis, les marchés actions ont logiquement connu un rebond technique l’année suivante (de 2 500 points à 4 000 points pour l’indice CAC 40) ramenant les moins-values latentes entre 35 et 45% par rapport aux plus hauts (et pour ceux bien sûr qui n’avaient pas vendu au plus bas).

Après ce rebond technique, l’indice CAC 40 est entré dans une phase de consolidation, évoluant sans véritable tendance dans un canal horizontal compris entre 4 000 et 3.600 points, entre août 2009 et août 2011.

Suite au repli observé en juillet 2011 qui a ramené les actions à des prix d'achat considérés comme attractifs par la plupart des spécialistes du marché actions, bon nombre d'investisseurs se sont positionnés pour jouer un rebond au mois d'août. Ceux qui ont joué la hausse, notamment en utilisant les leviers du crédit, ont été pris à contrepied et se sont retrouvés rapidement contraints de répondre aux appels de marge ou de couper leurs positions à tout prix après une semaine de chute brutale dès les premiers jours du mois d'août.

Hormis le cas des vendeurs contraints et forcés par une échéance ou un appel de marge, deux éléments peuvent pousser un investisseur à vendre dans une phase de baisse : l’anticipation d'une poursuite de la baisse d'une part, et/ou l’émotion générée par la baisse, d'autre part.

Théoriquement, celui qui n’est pas obligé de vendre devrait logiquement attendre des jours meilleurs pour céder ses actifs dans de meilleures conditions. Mais parfois la peur (qui est aussi mauvaise conseillère que la colère) l’emporte sur le rationnel, et au lieu d'attendre que la tourmente passe, certains investisseurs fragiles ne vendent que parce que les marchés baissent, et ce faisant, ils alimentent cette baisse. Certains spéculateurs professionnels les poussent d'ailleurs à le faire en jouant sur la dimension émotionnelle des marchés et en misant sur le comportement moutonnier des épargnants.

Pour justifier une décision de vente après une chute des marchés, il faut avoir de bonnes raisons (rationnelles et non pas émotionnelles) de penser que la baisse va se poursuivre.

Opportunité d'achat ou risque de baisse plus importante ?


Faut-il voir dans cette baisse soudaine une formidable opportunité d'achat, ou au contraire les prémisses d'une chute durable et d'une baisse plus importante encore ?

Qu’est-ce qui pourrait faire baisser davantage les marchés, et qu’est-ce qui pourrait les faire remonter ?

Trois moteurs majeurs peuvent alimenter la spirale baissière à court terme : la spéculation, la peur, et bien sûr la récession.

La spéculation

Elle est pratiquement impossible à empêcher dans le monde financier moderne : les transactions automatisées sont exécutées en millisecondes, les capitaux peuvent faire le tour de la planète en deux clics, les produits financiers complexes permettent de miser sur la chute de n’importe quel actif, et l’information circule à grande vitesse (les fausses rumeurs également).
Elle échappe au contrôle des Etats et ce n’est pas l’interdiction temporaire des ventes à découvert sur les actions de sociétés financières dans certains pays (dont la France), ou les enquêtes menées par les autorités boursières sur des rumeurs suspectes qui suffiront à enrayer ce phénomène.
La puissance de certains acteurs associée à des stratégies utilisant des instruments sophistiqués à fort effet de levier peut jouer aussi bien dans un sens que dans l’autre. Il faut compter avec cet aléa sans pouvoir prétendre le maitriser ni l’anticiper.

La peur

Elle est indéniablement aussi un puissant moteur de baisse. Tant que des investisseurs frileux détiennent des actifs à risque, les ventes de panique ou liées au stress contribuent à faire baisser la bourse. Lorsque les épargnants frileux auront vendu leurs actifs à des cours dérisoires, ce moteur s’arrêtera.

La récession

C'est un vrai facteur de dépréciation potentielle de la valorisation des entreprises (surtout pour les sociétés dites « cycliques »).

Ce risque est aujourd'hui largement anticipé par le marché, bien que les spécialistes ne soient pas unanimes sur la réalité de cette récession anticipée.

Si l’on croit à un scenario de récession sur l’ensemble de l’économie mondiale, la chute de la bourse peut être tout à fait justifiée. Cela peut-être un indicateur avancé, voire même un déclencheur.

Si l’on croit à une croissance simplement ralentie, la chute est exagérée et les achats d'actions se révéleront sans doute judicieux à moyen terme. Et si la croissance se révélait un tant soit peu meilleure qu’attendue, un rebond significatif serait alors possible.

La situation actuelle


Les effets de la crise financière ont aggravé la situation économique des Etats développés venus porter secours à leurs établissements financiers (banques et compagnies d'assurance).

Les plans de relances et les politiques de rigueur budgétaires se sont succédés pour tenter de dynamiser l’activité économique, et rassurer les acteurs internationaux sur la solvabilité des Etats, garants de l’équilibre économique mondial.

Dans ce contexte, l’Europe fait les frais des importantes disparités politiques et financières entre les Etats membres, tandis que les Etats-Unis, première puissance économique mondiale en déclin, conserve le titre de champion du monde du surendettement. Dans tous les cas, et pour des raisons différentes, les politiques peinent et tardent à trouver des solutions et à rassurer les marchés financiers, que ce soit en Europe ou aux Etats-Unis.

Depuis un an et demi, les marchés actions des pays développés ont évolué en dents de scie, dans une tendance globalement horizontale. Le scénario de la tôle ondulée sans véritable tendance devait un jour ou l’autre se terminer par une sortie vers le haut, annonçant le départ d'un nouveau cycle haussier, ou vers le bas, déclenchant une correction baissière.

Les marchés ont fait preuve d'une remarquable résistance en 2011, face aux graves évènements qui se sont enchainés tout au long du premier semestre.

A 3 000 points, on pouvait espérer un rebond (qui s'est d'ailleurs amorcé jusqu'à 3.200 points), mais les cours ont replongé.
La rechute du 10 août trouve son origine dans deux rumeurs : les difficultés qu’aurait eue la Société Générale à se refinancer, et la dégradation imminente de la note de la France qui risquait de perdre son "AAA" comme les Etats-Unis.
Le gouvernement français et les agences de notation ont rapidement démenti l’information, tandis que la Société Générale réclamait une enquête à l’AMF pour tenter de retrouver qui avait intérêt à faire courir cette rumeur. Pendant ce temps là, les spéculateurs font chuter les cours de bourse des sociétés et encaissent de colossales plus-values.

Les marchés sont désorientés, et l'extrême volatilité des cotations en témoigne.

Dans ce contexte de "sell-off" (ventes massives de tous types d'actifs et à tous prix) la valorisation des entreprises ne repose plus sur une réalité économique, mais sur des mouvements de peur, amplifiés par les spéculateurs.

Les boursiers cherchent de nouveaux repères dans l'analyse technique, et surveillent de près les seuils de 2.960 et 2 500 points.

Les points d'ombre.


Cette crise est financière avant d'être économique, mais si elle n’est pas maitrisée, elle peut avoir des effets sur la croissance et créer les conditions d'une crise économique.

Les mauvais chiffres de la croissance en Europe au deuxième trimestre 2011 (0% en France et seulement +0,1% en Allemagne, pourtant considérés comme les deux « moteurs » économiques de la zone Euro) alimentent les craintes des plus pessimistes, également attisées par des mauvais chiffres en provenance des Etats-Unis.

Même les pays émergents marquent le pas, et les prix du pétrole baissent, anticipant une baisse de la demande mondiale.

Les plans de rigueur des Etats risquent de peser sur la croissance

Après la Grèce et l'Italie, c'est à la France d'annoncer un nouveau plan de rigueur budgétaire, jugé indispensable pour prouver à la communauté internationale que les engagements de désendettement progressif seront tenus.

Le gouvernement français doit annoncer le 24 Août des mesures qui risquent de peser également sur la croissance. En effet, l’augmentation rapide des recettes de l’Etat passe, d'une manière ou d'une autre, par des augmentations d'impôt directes (création de nouvelles taxes, hausse de taux d'impôt) ou indirectes (suppression de niches fiscales).

Ces prélèvements effectués par l’Etat sur les revenus et le patrimoine des particuliers sont autant de capitaux qui ne seront ni consommés ni investis sur les marchés, ce qui peut peser sur une croissance déjà molle.

Le point sur notre stratégie avant la chute de l’été 2011


Nous espérions un rebond du marché actions sur le seuil de soutien à 3.600 points, puis une sortie par le haut, pas immédiate mais à moyen terme, sans toutefois exclure un risque de rechute.

Notre optimisme relatif était dû notamment à l’extraordinaire résistance du seuil de soutien face aux nombreuses crises de 2011, ce qui nous semblait de bon augure.

En effet, ni les crises politiques du Moyen-Orient, ni les conflits armés en Lybie et en Côte d'Ivoire, ni la flambée des prix du pétrole, ni les catastrophes au Japon (séisme et catastrophe nucléaire), ni le problème de la dette en Europe et aux US ne venaient à bout du moral des boursiers au point de casser le seuil des 3.600 points sur l’indice CAC 40.

Pourtant, chacun de ces évènements pris isolément aurait pu faire chuter la bourse depuis longtemps si les résultats des entreprises n’avaient pas été aussi bons et si les cours des actions n’avaient pas été aussi bas.

Pour autant, nous n’avons jamais jugé opportun de donner un signal fort d'achat d'actions depuis la crise de 2008.

Nous avons bien sûr espéré et guetté des signes de sortie par le haut, mais à chaque reprise du marché nous avons été freinés dans notre enthousiasme par de nouvelles craintes rendant peu probable la poursuite du mouvement. Nous avons jusqu'à présent différé un retour franc et massif vers les fonds investis en actions, préférant les gestions flexibles aux gestions pures actions.

Dans ce contexte, nous avons plutôt privilégié les obligations du secteur privé, et les fonds mixtes (prudents ou équilibrés) flexibles ou réactifs dans nos allocations d'actifs.

Pour les fonds actions sélectionnés, nous avons retenu en priorité des gestions dites « value », c’est-à-dire des stratégies axées sur les valeurs de rendement de préférence non cycliques.

Nous avons conseillé de conserver des fonds défensifs en réserve (notamment des fonds en euros dans le cadre des Assurance Vie) pour disposer de liquidités en cas de baisse du marché, et pouvoir acheter sur repli aux alentours des 2.900 points, puis des 2 500 points (dernier point bas connu au plus fort de la crise de 2008).

C’est finalement la crise de la dette (et la spéculation autour de cette crise) qui a déclenché la rechute des marchés financiers, faisant craindre à présent une récession qui pourrait expliquer l’extrême faiblesse des cours des actions aujourd'hui.

Nos recommandations actuelles


Depuis trois semaines, les craintes sur la dette européenne, la dégradation de la note de crédit des Etats-Unis par l'agence de notation Standard and Poor's (non suivie par les autres agences depuis) et les perspectives de ralentissement de la reprise des économies développées ont entraîné une correction brutale des marchés.

Ces événements ne sont pas anodins et doivent naturellement être pris très au sérieux. Pour autant, nous ne pensons pas qu'ils marquent un coup d'arrêt au mouvement de reprise de l'économie mondiale. Malgré les nombreux problèmes clairement identifiés et qui devront être réglés (momentanément exacerbés par la crise boursière actuelle) bon nombre de fondamentaux économiques apparaissent plus solides aujourd'hui que lors de la crise financière de 2008.

A des cours de bourse aujourd'hui proches des plus bas niveaux de 2009, nous pensons qu’il est opportun d'envisager de profiter de la baisse pour acheter des actions.

Valorisées à des prix raisonnables avant la baisse du mois d'août 2011, elles sont évidemment encore moins chères aujourd'hui. Les « PER » (Price Earning Ratio) qui mesurent le rapport entre le prix de l’action et son rendement sont à des niveaux globalement attractifs, surtout pour les valeurs financières qui sont littéralement massacrées avec des PER 2010 inférieurs à 6, et des PER 2011 à peine supérieurs à 5 !
Rappelons que par le passé, les périodes durant lesquelles les PER des actions sont passées en-dessous de 10 se sont révélées d'excellentes périodes d'achat (et à plus de 20 l'histoire a montré que nous étions à l'inverse dans des périodes de bulle).

Quant aux rendements offerts par les grosses capitalisations non cycliques, ils apparaissent d'autant plus élevés que les taux d'intérêt proposés par les emprunts d'Etats sont aujourd'hui très faibles, malgré le risque de défaut que tout le monde connait.
A titre d'exemple, les Etats-Unis n'ont eu aucun mal à lever 8 milliards de dollars US de dette supplémentaire le lendemain de la dégradation de leur note, en offrant une rémunération dérisoire de 0,4% sur un an !

Le ratio risque/rendement nous semble aujourd'hui nettement en faveur des actions, et défavorable aux emprunts d'Etat.

Le paradoxe est que les investisseurs vendent en ce moment des parts d'entreprises rentables pour se ruer (par réflexe et par habitude) sur l’actif qui est précisément à l’origine de toutes leurs craintes : les emprunts d'Etat !

Il ne faut pas croire que les marchés soient rationnels et intelligents.

Au contraire, on peut même dire que les marchés sont stupides et inefficients, mais à court terme rien ne résiste à la puissance d'une masse en mouvement animée par des millions d'intervenants aux quatre coins du globe.

Essayez d'expliquer à un troupeau de buffles affolés qu’ils n’ont aucune raison de courir et qu’ils risquent de finir leur course au fond d'un ravin sans raison : vos arguments rationnels et intelligents n’auront aucun effet et de nombreux bovidés en pleine santé mourront de leur comportement primitif et grégaire. A moins qu’un gardien ne tire quelques coups de feu capables de sortir le troupeau de sa torpeur et de dévier sa course en attendant qu’il s’épuise et s’arrête de galoper.

En bourse, il suffit qu’une poignée de spéculateurs (aussi intelligents que peu scrupuleux) tire quelques coups de feu en plein mois d'août (délits d'initiés, ventes à découvert, fausses rumeurs) pour que le troupeau se mette en marche.

Illustration du comportement suiveur des investisseurs

Le graphique ci-dessous met en évidence la corrélation qui existe entre le CAC 40 et la collecte de capitaux en unités de compte sur les contrat d'assurance vie (SICAP/FCP).

Ce graphique permet d'observer que les décisions des investisseurs d'acheter ou de vendre évoluent de manière similaire à l’évolution des marchés financiers, avec un léger retard. Ce comportement suiveur n’est pas rationnel puisqu’il conviendrait de faire preuve d'opportunisme en achetant dans les phases de baisse et de savoir à l’inverse prendre ses profits dans les phases d'euphorie.

corrélation entre indice CAC 40 et la collecte en unités de compte

Chacun doit prendre garde à ne pas se laisser piéger par ce biais comportemental qui conduit les investisseurs à acheter quand il faut vendre, et à vendre quand il faut acheter.

Il est certain que certains fonds d'investissement ont avantage à utiliser les faiblesses du système et manipulent une masse d'intervenants fragiles, n’hésitant pas à créer de véritables ras de marée qui peuvent mettre en péril l’écosystème.

Alors que faire ?

Une chose est sûre, courir avec le troupeau n’est pas une solution. Courir à contresens est certes courageux mais pas exempt de risques. Il faut donc agir sans se précipiter, car on risque de s’épuiser rapidement à partir trop tôt.

Il ne faut pas non plus miser massivement sur une valeur en particulier, dont la chute des cours est peut-être durable et justifiée. Seul un bon gérant actions qui suit la valeur depuis longtemps sera capable d'en juger.

Une gestion contrariante est souvent bénéfique à moyen terme, mais se positionner à contre cycle est à l’opposé d'une décision impulsive. Elle doit être réfléchie. Elle peut aussi être étalée dans le temps pour éviter de prendre le risque d'un market timing difficile à optimiser.

La gestion d'un portefeuille d'OPCVM est une course de fond et il faut gérer ses ressources dans une optique à moyen et long terme. Il serait dangereux de changer brutalement de rythme pour courir un sprint en plein marathon.

Nous pensons que le moment est venu d'observer avec beaucoup d'intérêt le marché des actions pour se repositionner progressivement sur des fonds spécialisés, capables de rebondir une fois les marchés revenus à la raison.

Il est certain que les gérants professionnels, spécialistes du stock-picking (sélection de valeurs), peuvent d'ors et déjà déceler des anomalies de marchés qui valorisent des entreprises à des cours attractifs.

Il n’est pas certain que le marché se stabilise rapidement, aussi les achats qui pourraient être réalisés aux niveaux actuels devront être réalisés en gardant à l’esprit qu’une nouvelle phase de baisse est encore possible, et l’on conservera des réserves de liquidités pour être en mesure de renforcer les positions actions en cas de nouvelle phase de baisse.

Et l’or dans tout cela ?


Seule classe d'actif à tirer son épingle du jeu sur les marchés financiers, la valorisation de l’or atteint un sommet historique (1.860 dollars l'once le 19/08).

N'étant pas foncièrement pessimistes sur les perspectives de l'économie mondiale, nous sommes assez réservés sur cette classe d'actifs dont le parcours récent rappelle certaines bulles, lesquelles finissent toujours par éclater.

A ces niveaux, on peut raisonnablement s’interroger sur la réalité des prix de ce métal précieux. Pour autant la perte de confiance dans le dollar pourrait conduire les banques centrales à renforcer leurs positions dans le métal jaune, valeur refuge par excellence, et donc maintenir l'or dans sa bulle pendant encore quelques temps.

Dans une optique de diversification (maximum 5% du portefeuille), l’or (physique de préférence) continue de jouer son rôle d'actif décorrélé.

Protection efficace contre les risques extrêmes, il faut bien garder à l'esprit que l’or peut aussi chuter brutalement et durablement si la confiance revient et si les bourses remontent.

Concernant la fiscalité


Les mesures qui seront annoncées le 24 août prochain par le gouvernement français viendront sans nul doute ajouter un nouveau tour de vis fiscal : création d'une nouvelle tranche d'imposition pour les revenus les plus élevés ? Taxation des transactions de bourse, voire de l’Assurance Vie ?

Nous devons nous attendre également à une nouvelle réduction des niches fiscales, voire à la suppression de certaines d'entre elles.

Nous recommandons aux épargnants qui ont des opérations de défiscalisation en cours de les mettre en oeuvre au plus tôt, en espérant qu'ils pourront profiter jusqu'au dernier moment des dispositifs actuels.

Dans moins d'une semaine nous en saurons davantage sur les nouvelles règles du jeu et la manière de gérer au mieux votre patrimoine dans ce contexte d'instabilité, tant au niveau des marchés financiers qu’au niveau de la fiscalité.

Nos Conseillers resterons à votre disposition pour vous guider au mieux de vos intérêts dans ce contexte instable, et vous aider à préserver votre patrimoine des risques financiers et de l'augmentation de la pression fiscale.

4 Avenue de l'Opéra - 75001 - Paris
Renseignements : 01 53 43 02 10


Cette lettre d'information est conçue et diffusée par la société Haussmann Patrimoine, cabinet conseil en gestion de patrimoine indépendant. Toute reproduction, même partielle, est interdite, sauf accord préalable et écrit de la société. Ce document est basé sur des informations considérées comme fiables par Haussmann Patrimoine. Ce document ne vise pas l'exhaustivité des informations, et a été réalisé dans un but d'information uniquement. Il ne saurait engager la responsabilité de ses auteurs en cas d'erreur ou d'omission. Les analyses et opinions exprimées dans ce document sont celles des dirigeants au jour où le document est rédigé et diffusé, et peuvent changer sans préavis. Ce document contient des informations générales uniquement et ne prend pas en compte des objectifs individuels, des situations fiscales, ou des besoins financiers particuliers. Il ne saurait donc constituer une recommandation d'investissement ni une autre forme de conseil aux investisseurs. Toute souscription à un OPCVM ou un placement financier cité dans la Newsletter ne peut se faire qu'après lecture du dernier prospectus visé par l'AMF. Les prospectus complets ou simplifiés sont disponibles auprès des sociétés de gestion concernées. Haussmann Patrimoine tient également ces documents à la disposition de sa Clientèle. L'attention des lecteurs est attirée sur le fait que les valeurs mobilières font l'objet de variations de cours, soumises aux fluctuations des marchés financiers. Les performances ne sont pas constantes dans le temps : les performances passées ne présument pas des résultats à venir, et aucune garantie ne peut être donnée quant à leur évolution future. Ce document n'est pas une invitation à souscrire des actions d'un fonds ou une offre pour la souscription ou la vente d'un instrument financier. L'attention des lecteurs est attirée sur le fait que pour tout investissement, il y a des risques associés à cet investissement. Pour tous renseignements, informations ou conseils, vous pouvez contacter nos Gestionnaires de Patrimoine au 01 53 43 02 10 ou convenir d'un rendez-vous au siège de la société.

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